Défense du parc de La Sauque

Le parc de La Sauque se signalait par son environnement avec des arbres remarquables.

Le parc et le bois de La Sauque forment avec les bâtiments un ensemble assez rare de près de 30 hectares. Cet environnement se prête admirablement à la promenade. Il est une réponse à une quête éperdue d’un espace de respiration et de délassement.

Déjà, sur des vues de la fin du XIXème siècle, on pouvait remarquer de beaux spécimens – cyprès, pins, cèdres, ifs et autres résineux – dont il ne reste que quelques survivants aujourd’hui. Lors de son achat en 1943 grâce à l’abbé Guilgault, le château est une demeure délabrée, mais le parc « à l’anglaise », ombragé de cèdres centenaires, est particulièrement mis à profit par l’aménagement sur ses prairies des terrains de foot, de basket, de volley. D’ailleurs, d’autres possibilités sont offertes : cultures, grands jeux dans le bois attenant au parc, baignades dans le « Saucats » qui borde la propriété.

Le parc et son bois sont indissociables. L’un et l’autre s’inscrivent dans l’histoire déjà ancienne d’un domaine prestigieux, abritant un lycée dont la réputation n’est plus à faire.

Pour autant, aujourd’hui, cet environnement est en partie massacré :

des arbres centenaires ont été abattus et le bois a été en partie saccagé. A proximité du lycée et de l’école maternelle Les Lucioles, à l’endroit même où les élèves jouent et font du sport, des vignes devaient être plantées.

Notre association a pour objet de mettre un coup d’arrêt au projet de plantation d’un vignoble pour plusieurs raisons :
protéger nos enfants des effets néfastes des traitements phytosanitaires utilisés pour la vigne
• préserver et restaurer le patrimoine forestier de La Sauque

Nous ne pouvons accepter que le saccage d’un parc centenaire demeure impuni.
Nous ne saurions envisager que la santé de nos enfants passe en second plan pour des questions de rentabilité financière.

Arbres du parc avant abattage
Arbres couchés
Arbres couchés
Arbres au sol
L'arrivée des gendarmes avec le Major Eric Richirt
Arbres au sol
Au total, selon l'expert forestier, plus de 10 arbres de plus de 150 ans ont été abattus et 10 autres de 15 à 50 ans
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Alors pour mettre fin à ce projet inique, mobilisez-vous avec nous !
Il faut obtenir réparation et sanctuariser le parc de la Sauque.

Les faits

Profitant d’un imbroglio juridique, l’association propriétaire du site de la Sauque (foncier et bâti) a signé un bail avec l’association de gestion (OGEC) du lycée en excluant de ce bail les parcelles situées sur les communes de Saint-Médard d’Eyrans et Ayguemorte-les-Graves. Pour des raisons financières, la parcelle du parc situé sur Saint-Médard d’Eyrans a été confiée à un bailleur viticulteur par l’association propriétaire. Celui-ci, sans avoir demandé l’autorisation de défrichement aux autorités compétentes, a procédé de manière brutale à une destruction de la partie la plus précieuse du parc de la Sauque.

En moins d’une heure, entre 7h30 et 8h30, le 1er avril, en pleine crise du covid, les plus beaux arbres ont été abattus. Une trentaine de spécimens remarquables (cèdres, charmes, chênes, trembles, platanes,…) situés au milieu de près de 80 autres arbres gisent à terre tels des géants abattus par la folie des hommes. Ces végétaux exceptionnels, témoins du passé, avaient été plantés à la fin du XIXe siècle ; ils avaient résisté à deux guerres mondiales et à deux tempêtes. Ils ont succombé à la brutalité d’un viticulteur tronçonneur aveugle à toute considération que celle de planter deux hectares de vigne en Pessac-Léognan.

Face à ce scandale environnemental (la parcelle est classée en espace naturel à protéger), les réactions énergiques du maire de La Brède, puis du maire de Saint-Médard d’Eyrans ont permis de stopper les travaux le 1er avril dans la journée. C’était compter sans l’entêtement de ce viticulteur prédateur qui a ordonné la reprise des travaux le 3 avril au matin afin d’abattre les arbres encore debouts. Grâce à la détermination du personnel présent à la Sauque et à une nouvelle intervention des élus auprès de la préfecture et enfin de la gendarmerie, les travaux ont été stoppés de façon définitive.

Il n’empêche que les dégâts sont considérables et irréversibles. Le viticulteur tronçonneur comptait sur la crise du covid pour surprendre tout le monde et nous placer devant le fait accompli.

C’est un véritable trésor environnemental qui a été en grande partie détruit. Il s’agit maintenant d’obtenir réparation.

L’auteur de cette déforestation fait l’objet de quatre plaintes (les maires de Saint-Médard et Ayguemorte-les-Graves, la Sepanso, le directeur du lycée agissant en tant que riverain au nom des 700 personnes vivant et travaillant à proximité du site saccagé).

Dans la mesure où le lycée de La Sauque et l’Ecole maternelle des Lucioles se trouvent sur la commune de La Brède, l’intervention de Michel Dufranc, maire de La Brède a été et sera déterminante afin de protéger les écoles et le parc de La Sauque. Le soutien du plus grand nombre de personnes doit permettre de sanctionner cette déforestation et cette atteinte inadmissible à un précieux éco-système.

Le projet

Notre association a pour but de préserver le parc et d’éviter l’installation des vignes en bordure de deux établissements scolaires : l’école maternelle des Lucioles et le lycée de la Sauque.

Cette association œuvrera à la sauvegarde et à la protection du parc.

Les saccageurs devront faire acte de réparation en plantant de nouveaux arbres pour rendre à ce lieu la splendeur de son passé pour les siècles à venir. Nos enfants doivent pouvoir grandir et s’épanouir dans un monde où les arbres ont toute leur place.

Le collectif

Nous regroupons à la fois les amoureux du patrimoine local et les personnes pleines de bon sens qui se rendent compte que l’installation de vignes en bordures d’établissements scolaires est une aberration .

Adhérer

L’association « défense du parc de la Sauque » vient d’être créée. Si vous souhaitez en devenir membre, merci d’indiquer vos coordonnées ; nous vous transmettrons le formulaire d’adhésion en retour.

Signer la pétition

Notre pétition doit témoigner d’un soutien massif à notre action en faveur du refus du saccage d’un patrimoine environnemental précieux. Attention : les dons qui vous sont demandés ne bénéficient pas à notre association.
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